Les 10 films à ne pas manquer en février

Quels sont les films à ne pas manquer lors de ce riche mois de février ? Le Polyester vous propose 10 longs métrages à découvrir en salles.


Introduction, Hong Sangsoo (2 février)
L’histoire : Youngho cherche à se frayer un chemin entre son rêve de devenir acteur et les attentes de ses parents. Alors que sa petite amie part étudier à Berlin, le jeune homme y voit l’occasion d’un nouveau départ.
Pourquoi il faut le voir : Prix du meilleur scénario l’an passé à la Berlinale, ce film fait le portrait émouvant (et pourtant dénué de scène mélodramatique) d’un garçon décevant. Le tout avec une habileté de comédie, sans perdre de vue une poignante amertume.


Red Rocket, Sean Baker (2 février)
L’histoire : Mikey Saber revient dans sa ville natale du Texas après des années de carrière de pornstar à Los Angeles. Il n’y est pas vraiment le bienvenu… Sans argent, sans emploi, il doit retourner vivre chez son ex-femme et sa belle-mère…
Pourquoi il faut le voir : Après les excellents Tangerine et The Florida Project, l’Américain Sean Baker signe un film mélancolique, présenté en compétition au Festival de Cannes, et dont la bienveillance douce-amère fait mouche de façon attachante.


The Souvenir – Part I + The Souvenir Part II, Joanna Hogg (2 février)
L’histoire : Au début des années 80, Julie, une jeune étudiante en cinéma qui se cherche encore, rencontre Anthony, un dandy aussi charismatique que mystérieux. Prise sous le charme de cet homme plus âgé, elle se lance aveuglément dans ce qui s’avère être sa première véritable histoire d’amour.
Pourquoi il faut le voir : Injustement méconnue de ce côté-ci de la Manche alors qu’elle tourne des merveilles depuis une quinzaine d’années, la cinéaste Britannique Joanna Hogg réalise un diptyque d’une richesse picturale incroyable et d’une émotion terrassante.


Great Freedom, Sebastian Meise (9 février)
L’histoire : L’histoire de Hans Hoffmann. Il est gay et l’homosexualité, dans l’Allemagne d’après guerre, est illégale selon le paragraphe 175 du Code pénal. Mais il s’obstine à rechercher la liberté et l’amour même en prison…
Pourquoi il faut le voir : D’une brillante intelligence, ce long métrage autrichien romanesque et bouleversant a été primé au Festival de Cannes comme dans beaucoup d’autres festivals. Il est porté par l’un des meilleurs acteurs du moment : l’Allemand Franz Rogowski.


Vous ne désirez que moi, Claire Simon (9 février)
L’histoire : Compagnon de Marguerite Duras depuis deux ans, Yann Andréa éprouve le besoin de parler : sa relation passionnelle avec l’écrivaine ne lui laisse plus aucune liberté, il doit mettre les mots sur ce qui l’enchante et le torture.
Pourquoi il faut le voir : Claire Simon relève un sacré pari narratif et formel avec ce huis-clos littéraire autour de Marguerite Duras. Un film (l’un des meilleurs de son autrice) dans lequel brillent deux excellents interprètes : Swann Arlaud et Emmanuelle Devos.


Nous, Alice Diop (16 février)
L’histoire : Une ligne, le RER B, traversée du nord vers le sud. Un voyage à l’intérieur de ces lieux indistincts qu’on appelle la banlieue. Des rencontres : une femme de ménage à Roissy, un ferrailleur au Bourget, une infirmière à Drancy, un écrivain à Gif-sur-Yvette, le suiveur d’une chasse à courre en vallée de Chevreuse et la cinéaste qui …
Pourquoi il faut le voir : Couvert de prix depuis sa présentation l’an passé à la Berlinale, Nous est un documentaire politique d’une intelligence remarquable, qui évoque finement et de manière émouvante l’appartenance à un lieu.


Piccolo corpo, Laura Samani (16 février)
L’histoire : Italie, 1900. Le bébé de la jeune Agata est mort-né et ainsi condamné à errer dans les Limbes. Il existerait un endroit dans les montagnes où son bébé pourrait être ramené à la vie, le temps d’un souffle, pour être baptisé.
Pourquoi il faut le voir : Repéré au dernier Festival de Cannes, ce premier film d’une jeune réalisatrice italienne brosse le portrait singulier d’une féminité marginale, inattendue et rarement vue ailleurs..


Les Poings desserrés, Kira Kovalenko (23 février)
L’histoire : Dans une ancienne ville minière en Ossétie du Nord, une jeune femme, Ada, tente d’échapper à la mainmise étouffante d’une famille qu’elle rejette autant qu’elle l’aime.
Pourquoi il faut le voir : Lauréat du Prix Un Certain Regard, ce long métrage d’une élève de Alexandre Sokourov est un récit d’apprentissage percutant, âpre et au ton à part.


Sous le ciel de Koutaïssi, Alexandre Koberidze (23 février)
L’histoire : C’est le coup de foudre quand Lisa et Giorgi se rencontrent par hasard dans les rues de Koutaïssi. L’amour les frappe si soudainement, qu’ils en oublient même de se demander leur prénom. Avant de poursuivre leur chemin, ils décident de se retrouver le lendemain.
Pourquoi il faut le voir : L’un des grands succès de l’an passé en festivals est un ovni poétique, mystérieux et chaleureux qui ne ressemble qu’à lui-même. Si vous voulez être surpris, voilà un film qui vous tend les bras !

Dossier réalisé par Nicolas Bardot le 31 janvier 2022.

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