Les films à ne pas manquer en février

Quels sont les films à ne pas manquer en février ? Le Polyester vous propose sa sélection de longs métrages à découvrir en salles.


Aftersun, Charlotte Wells (1er février)
L’histoire : Avec mélancolie, Sophie se remémore les vacances d’été passées avec son père vingt ans auparavant : les moments de joie partagée, leur complicité, parfois leurs désaccords. Qui était réellement cet homme qu’elle a le sentiment de ne pas connaître ?
Pourquoi il faut le voir : Primé à la Semaine de la Critique, ce premier film à la fois ambitieux et accessible est porté par une tendresse rare et bouleversante. L’Écossaise Charlotte Wells se distingue d’ores et déjà comme l’une des révélations de l’année.


La Montagne, Thomas Salvador (1er février)
L’histoire : Pierre, ingénieur parisien, se rend dans les Alpes pour son travail. Irrésistiblement attiré par les montagnes, il s’installe un bivouac en altitude et décide de ne plus redescendre.
Pourquoi il faut le voir : Loin de la carte postale existentielle que pouvait laisser craindre son pitch, La Montagne, sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs, est un ahurissant et mystérieux voyage qui nous fait ressentir l’ivresse des sommets.


Dounia et la princesse d’Alep, André Kadi & Marya Zarif (1er février)
L’histoire : Dounia a 6 ans, elle quitte Alep avec quelques graines de nigelle au creux de la main et avec l’aide de la princesse d’Alep, Dounia fait le voyage vers un nouveau monde…
Pourquoi il faut le voir : Passé notamment par les festivals d’Annecy et de La Roche-Sur-Yon, le film d’animation Dounia et la princesse d’Alep est un beau conte, grave et pourtant enchanté, dont le charme n’est pas réservé qu’à un jeune public.


Astrakan, David Depesseville (8 février)
L’histoire : Samuel, un orphelin de 12 ans à l’allure sauvage, est placé depuis quelques semaines chez une nourrice, Marie. Cette dernière, qui se débat entre ses sentiments et son besoin d’argent, est mariée à Clément avec qui elle a deux fils, Alexis et Dimitri.
Pourquoi il faut le voir : Écrit et mis en scène avec intelligence, Astrakan est un récit vénéneux qui fait preuve de finesse, d’audace et de personnalité. Ce premier long métrage est une captivante découverte habitée par une tension singulière.


Le Retour des hirondelles, Li Ruijun (8 février)
L’histoire : C’est l’histoire d’un mariage arrangé, entre deux êtres méprisés par leurs familles. Entre eux, la timidité fait place à l’affection. Autour d’eux, la vie rurale se désagrège…
Pourquoi il faut le voir : Sélectionné en compétition à la dernière Berlinale, Le Retour des hirondelles est un drame puissant qui a été un grand succès en Chine avant d’être censuré. Ce film brutal parvient à mettre en scène à sa manière le quotidien d’un couple avec une tendresse inattendue.


La Romancière, le film et le heureux hasard, Hong Sangsoo (15 février)
L’histoire : Banlieue de Séoul. Junhee, romancière de renom, rend visite à une amie libraire perdue de vue. En déambulant dans le quartier, elle croise la route d’un réalisateur et de son épouse. Une rencontre en amenant une autre, Junhee fait la connaissance de Kilsoo, une jeune actrice à qui elle propose de faire un film ensemble.
Pourquoi il faut le voir : Grand Prix à la dernière Berlinale, La Romancière, le film et le heureux hasard trouve cette vibration magique propre à Hong Sangsoo entre l’honnêteté nue, l’exercice cérébral et le vertige surréel. Le résultat, toujours aussi précieux, est dans la lignée de ses récentes réussites.


Projet Wolf Hunting, Kim Hong-seon (15 février)
L’histoire : Suite à une tentative d’évasion, un cargo transportant de dangereux criminels de Manille à Busan sombre dans le chaos. La traversée tourne au cauchemar.
Pourquoi il faut le voir : Dévoilé en séance de minuit au Festival de Toronto, Projet Wolf Hunting est un thriller horrifique qui sait varier les tons avec une habileté qui n’appartient qu’à la Corée du Sud. Ce long métrage est un plaisir aussi tonitruant qu’électrifiant.


Domingo et la brume, Ariel Escalante Meza (15 février)
L’histoire : Dans les montagnes tropicales du Costa Rica, Domingo, qui a perdu sa femme, possède une terre convoitée par des entrepreneurs. Multipliant les actes d’intimidation, ils délogent les habitants les uns après les autres. Mais Domingo résiste car cette terre referme un secret mystique.
Pourquoi il faut le voir : Remarqué lors du dernier Festival de Cannes, le Costaricien Domingo et la brume est une réussite plastique. Ce second long métrage d’Ariel Escalante Meza est un généreux et mystérieux cadeau pour les sens et l’imagination.


Jet Lag, Zheng Lu Xinyuan (22 février)
L’histoire : Début 2020, l’épidémie de covid-19 immobilise brutalement la réalisatrice et sa petite amie Zoé dans une chambre d’hôtel en Autriche. Alors qu’elle observe les rares passants sous ses fenêtres, Xinyuan se remémore progressivement un voyage à Mandalay qu’elle fit avec sa grand-mère au printemps 2018 pour assister au mariage d’un parent…
Pourquoi il faut le voir : Révélée par The Cloud in Her Room, couronné à Rotterdam et sorti chez nous en 2021, la Chinoise Zheng Lu Xinyuan est de retour avec ce récit onirique qui, en reliant les continents, les époques et les natures d’images, parvient à toucher quelque chose de très intime.


Dossier réalisé par Nicolas Bardot le 28 janvier 2023.

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