10 découvertes à ne pas manquer au Festival de La Roche-sur-Yon 2021

Coup d’envoi ce lundi du Festival de La Roche-sur-Yon ! Outre les grandes avant premières attendues (les nouveaux films de Pedro Almodovar, Abel Ferrara, Paul Schrader ou encore le Lion d’or L’Événement de Audrey Diwan), la sélection réserve comme chaque année une large place aux découvertes les plus variées. Le Polyester, qui sera sur place pendant tout le festival, vous propose 10 coups de cœur parmi ces nouveaux talents prometteurs…


Atlantide, Yuri Ancarani
Dévoilé à la Mostra de Venise, Atlantide raconte l’histoire d’un jeune homme qui, à l’ombre de la Cité des Doges, est fasciné par les courses de bateaux. L’Italien Yuri Ancarani, qui revient à La Roche-sur-Yon après The Challenge, propose une hypnotisante promenade en apesanteur dont les images puissantes planent sur la ville avec mélancolie.


Le Bruit des moteurs, Philippe Grégoire
Alexandre, formateur pour l’armement des douaniers, retourne dans son village natal après avoir été diagnostiqué par son employeur pour sexualité compulsive. Le jeune cinéma québécois a toujours eu une place de choix au festival. Inventif et séduisant, Le Bruit des moteurs révèle un talent à surveiller.


La Jeune fille et l’araignée, Ramon et Silvan Zürcher
Lisa quitte son appartement et le déménagement s’organise. Primé à la Berlinale en début d’année, La Jeune fille et l’araignée est l’un des sommets de cette édition. Voyage dans les corps et la psyché, ce film suisse enivre comme un formidable tour de grand huit au ralenti. A ne pas manquer !


Knocking, Frida Kempff
Molly entend des coups venant du plafond dans son nouvel appartement. Remarqué au Festival de Sundance, Knocking de la Suédoise Frida Kempff est un thriller psychologique efficace où le mystère s’invite par touches, par questions, par zones d’ombres et portes entrouvertes. Le tout porté par une actrice formidable : Cecilia Milocco, découverte chez Ruben Östlund.


Matar a la bestia, Agustina San Martin
Une adolescente à la recherche de son frère disparu arrive dans l’hôtel tenu par sa tante Ines, à la frontière entre l’Argentine et le Brésil. Avec ce conte gothique, sensuel et tropical, la réalisatrice Agustina San Martín fait preuve d’un talent pictural rare. Une révélation argentine d’une beauté renversante.


Mayday, Karen Cinorre
Ana se retrouve sur une terre onirique et dangereuse où elle rejoint une armée de filles engagées dans une guerre contre les garçons. L’Américaine Karen Cinorre raconte une étonnante aventure féministe à l’atmosphère empruntant au merveilleux, et signe premier essai aussi original que prometteur.


Medusa, Anita Rocha da Silveira
La nuit tombée, un gang de filles pieuses et obsédées par la pureté revêtent des masques pour chasser toutes celles qui dévient du droit chemin. Quelque part entre la fantaisie pulp et underground de Gregg Araki, les néons ensorceleurs d’un conte de Nicolas Winding Refn et la magie noire de Dario Argento, le Brésilien Medusa possède une énergie et un souffle révolutionnaires.


Ninjababy, Yngvild Sve Flikke
La vie de Rakel, 23 ans, bascule lorsqu’elle découvre tardivement qu’elle est tombée enceinte après un coup d’un soir pas particulièrement romantique. Yngvild Sve Flikke, récompensée à l’équivalent norvégien des César, signe une attachante comédie joyeusement mal élevée qui ne prend pas son jeune public pour des idiots.


No Táxi do Jack, Susana Nobre
Alors qu’il prépare sa retraite, Joaquim, un homme particulièrement haut en couleur, se remémore les grandes heures de sa vie, de la campagne portugaise jusqu’au New York des années 70. La Portugaise Susana Nobre réalise un portrait à la fois documentaire et romanesque qui, avec finesse et empathie, évite le pittoresque.


The End of Suffering (A Proposal), Jacqueline Lentzou
C’est notre coup de coeur dans la compétition courts métrages Nouvelles Vagues. La Grecque Jacqueline Lentzou met en scène une jeune femme au bord du point de rupture qui perçoit des messages de l’univers. Philosophie, cosmos et fantaisie se mêlent dans ce fascinant petit ovni.


>>> Notre entretien avec Charlotte Serrand, directrice artistique du festival

Le site du festival

Nicolas Bardot

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