Festival de Karlovy Vary | Critique : A Sensitive Person

De retour en Tchéquie pour s’y installer après des années de vie nomade, Elias, 12 ans, et sa famille sont confrontés à une série d’événements qui vont bouleverser leur destin.

A Sensitive Person
Tchéquie, 2023
De Tomáš Klein

Durée : 2h00

Sortie : –

Note :

A CONTRE-SENS

A Sensitive Person est le premier long métrage du Tchèque Tomáš Klein, qui a pu être remarqué il y près d’une dizaine d’années avec son court Retriever, co-réalisé avec Tomás Merta et présenté à la Cinéfondation cannoise. Dévoilé en première mondiale et en compétition à Karlovy Vary, A Sensitive Person est un portrait familial cabossé qui, sous le souffle du vent et le blanc de la neige, laisse exploser son énergie. Le cinéaste parvient assez rapidement à créer un contraste intéressant entre les couleurs à l’image et les sombres thèmes abordés.

Las, le désir louable de créer une sorte de poésie virevoltante tourne malheureusement au pataquès pesant et indigeste, qu’il s’agisse de la mise en scène, du rythme ou de la bande sonore. A Sensitive Person s’égare et s’embourbe régulièrement dans le misérabilisme et le poverty porn ; le résultat, anxiogène et laid, devient une épreuve à regarder. Au bout de deux très longues heures, le film n’est pas relevé par sa fin très faiblarde et il n’y a guère de choses à sauver à part quelques tentatives.

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par Nicolas Bardot

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