Le Brésil, l’Islande et les Pays-Bas ont choisi leurs candidats pour l’Oscar du meilleur film international, nouveau nom de la catégorie meilleur film en langue étrangère. Début 2023, c’est A l’ouest, rien de nouveau d’Edward Berger qui a remporté la statuette pour l’Allemagne.
Le Brésil a désigné Portraits fantômes de Kleber Mendonça Filho. Portraits fantômes a fait sa première mondiale au Festival de Cannes. Ce documentaire est un voyage multidimensionnel dans la ville de Recife, à travers le temps, le cinéma, le son, l’architecture et l’urbanisme. Cette visite impressionniste qui associe l’archive, la fiction, l’extrait de film, les souvenirs personnels est à la fois une cartographie de la ville et un hommage à la salle de cinéma qui tout au long du XXème siècle a été ce lieu de convivialité, réceptacle des rêves, des espoirs et des émotions. Portraits fantômes est au programme dans quelques jours au Festival de Biarritz Amérique Latine, et sortira le 1er novembre en salles. Retrouvez notre critique du long métrage.
Le Brésil n’a jamais remporté l’Oscar du meilleur film international. Sa dernière nomination remonte à 1999, pour Central do Brasil de Walter Salles.
L’Islande a choisi Godland de Hlynur Palmason (lire notre entretien). Godland a fait sa première mondiale l’an passé au Festival de Cannes, et est sorti fin 2022 dans les salles françaises. L’histoire : à la fin du XIXème siècle, un jeune prêtre danois arrive en Islande avec pour mission de construire une église et photographier la population. Mais plus il s’enfonce dans le paysage impitoyable, plus il est livré aux affres de la tentation et du péché. Retrouvez notre critique du long métrage.
L’Islande n’a jamais remporté l’Oscar du meilleur film international. Sa dernière nomination remonte à Children of Nature de Friðrik Þór Friðriksson en 1992.
Les Pays-Bas ont sélectionné Sweet Dreams d’Ena Sendijarević (lire notre entretien). Sweet Dreams a fait sa première mondiale cet été au Festival de Locarno où il a été primé. L’histoire : lorsque Jan, un patriarche néerlandais propriétaire d’une plantation, meurt brusquement en Indonésie, son fils arrive d’Europe avec des projets de changement radical. Mais lorsque le testament de Jan place sa concubine indonésienne, Siti, à la tête de la propriété familiale, les idéaux s’avèrent vains et le sang plus épais que l’eau. Sweet Dreams n’a pas encore de distributeur français. Retrouvez notre critique du long métrage.
Les Pays-Bas ont remporté 3 fois l’Oscar, la dernière pour Karakter de Mike van Diem en 1999.
Une quinzaine de films seront présélectionnés fin décembre et cinq seront nommés fin janvier.
Nicolas Bardot
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