Entretien avec Méta Dali

Celles et ceux qui l’ont admirée en diablesse sur la scène des Étoiles n’ont pas pu oublier Méta Dali. Drag queen et club kid, Méta Dali fait partie d’une flamboyante nouvelle génération prête à conquérir le monde. Elle est notre nouvelle invitée à l’occasion de ce Mois des Fiertés…

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Le cinéma est-il une source d’inspiration de votre drag ? Des icônes vous ont-elles servi de référence ?

Le cinéma est forcément une grande source d’inspiration pour moi car il explore tellement d’univers différents. Je pense notamment à ceux où le style est futuriste, comme Hunger Games ou Le Cinquième élément, et tous les comics en général. Mais je citerais aussi des classiques comme Les Demoiselles de Rochefort, ou Gatsby le magnifique, pour le style plus chic et bourgeois.

Si vous aviez carte blanche, quel acteur ou quelle actrice de cinéma souhaiteriez-vous relooker en drag queen ?

Jennifer Lawrence ou Hugh Jackman, ça pourrait être marrant !

Y a t-il un film dans lequel vous auriez rêvé de jouer en drag ?

Ah oui ! J’aurais tellement aimé jouer dans Gatsby, un personnage androgyne et mystérieux… Ça aurait été super cool !

Nous célébrons cette année les 50 ans de Stonewall. En quoi votre drag est-il politique à vos yeux ?

Je ne sais pas si mon drag est politique, mais en soi, faire du drag, c’est déjà politique. C’est jouer avec les codes de la société qui est forcément hétéronormée. Mais à travers mes performances, j’essaie de faire passer des messages. Sur l’acceptation de soi, et des autres…