A voir en ligne | Critique : Mon nom est clitoris

Des jeunes femmes dialoguent autour du thème de la sexualité féminine. Avec une liberté, un courage et un humour communicatifs, elles partagent leur expérience et leurs histoires, dans la volonté de changer le monde autour d’elles et de faire valoir le droit des femmes à une éducation sexuelle informée, délivrée des contraintes et des tabous.

Mon nom est clitoris
Belgique, 2019
De Daphné Leblond, Lisa Billuart Monet

Durée : 1h17

Sortie : 22/06/2020

Note :

ILLUSTRE INCONNU

Dessine-moi un clito : le documentaire Mon nom est clitoris, réalisé par les Belges Daphné Leblond et Lisa Billuart Monet, s’ouvre par un petit atelier créatif, crayon à la main. Et c’est déjà, mine de rien, un geste politique que de représenter le clitoris, désigné comme on l’entend au cours du film comme un « continent inconnu ». Alors que les manuels parlent volontiers de vagin, de trompes de Fallope ou d’ovaires, il y a comme une curieuse pudeur quand il s’agit du clitoris.

Leblond et Monet interrogent différentes jeunes femmes dans ce documentaire qui prend la forme d’une conversation. Les intervenantes se remémorent leurs découvertes – celles des premières sensations, celles des bd de Zep – des photos d’elles fillettes nous projettent dans le temps. Mon nom est clitoris se penche sur le sens politique de cet « omission » sexiste. Le dispositif est simple mais la parole y est libérée et vivante – c’est là sa dimension militante.


>> Mon nom est clitoris est disponible en vod sur UniversCiné

| Suivez Le Polyester sur Twitter, Facebook et Instagram ! |

par Nicolas Bardot

Partagez cet article