Festival des 3 Continents | Critique : Memories of My Body

Le jeune Juno découvre, dans son village du centre de Java, comment son corps peut être à la fois masculin et féminin. Un corps qui devient lieu de contestation et d’incantation…

Memories of My Body
Indonésie, 2018
De Garin Nugroho

Durée : 1h46

Sortie : –

Note : 

Avis express

Auteur d’une quinzaine de longs métrages, l’Indonésien Garin Nugroho est l’un des réalisateurs les plus expérimentés de cette compétition des 3 Continents. Son nouveau film, Memories of My Body, pose d’intéressantes questions sur l’identité de genre au fil de la vie d’un personnage qu’on rencontre alors qu’il est encore un jeune garçon. C’est une question intime pour ce protagoniste qui assimile son corps à son chez-lui. Bien intentionné, le film reste à nos yeux un peu trop tendre, alourdi par une musique discutable et balloté entre le bord du kitsch et le franchement cheesy lorsqu’il dépeint la naissance du désir. Il y a dans la société décrite un film fort à faire sur le sujet mais Memories of My Body manque à notre sens de relief.

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par Gregory Coutaut

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