Festival de Gérardmer | Critique : Boys from County Hell

Soyez les bienvenus à Six Mile Hill, un village irlandais où, d’après la légende locale, Bram Stoker y aurait séjourné une nuit. C’est ici qu’habite Eugene Moffat, un jeune homme qui passe la majeure partie de ses journées à boire des pintes avec ses amis et à se moquer des touristes venus visiter la tombe d’Abhartach, un mythique vampire irlandais qui aurait inspiré le personnage de Dracula. Mais une nuit, Eugene et sa bande réveillent par mégarde le maudit suceur de sang et la ville d’ordinaire si paisible se transforme peu à peu en un champ de bataille sanglant…

Boys From County Hell
Royaume-Uni, 2020
De Chris Baugh

Durée : 1h30

Sortie : –

Note :

SANS DENTS

Il en faut certainement dans chaque festival de genre : des crowdpleasers en terrain familier, confortables comme des charentaises laissées près du chauffage, horrifiques mais qui laissent de la place à la rigolade. Mais cela ne devrait pas empêcher, à nos yeux, d’être un peu exigeant. Boys From County Hell, qui conjugue gerbes de sang et esprit léger, nous a semblé particulièrement pauvre.

Héros falot, scénario sans surprise, mise en scène au Smic, Boys From County Hell, second long métrage de Chris Baugh, ressemble à ces films d’attente où l’on patiente péniblement avant l’arrivée du boss de fin de niveau lors du dénouement. Boys se lâche alors dans un grand-guignol qui dure 10 secondes. Si le film n’est pas méchant, tout ici est à la fois trop calibré et sans inspiration pour être réellement fun.

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par Nicolas Bardot

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