Dossier 2019 : 10 révélations

Suite de notre dossier bilan de l’année avec 10 révélations parmi les sorties ciné de 2019. Notre site étant plus spécifiquement dédié à la découverte de nouveaux talents, nous avons porté une attention spéciale aux premiers longs métrages. Certains d’entre eux, particulièrement originaux, auraient pu être doublement cité ici et dans notre dossier sur les films sortis des sentiers battus. Voici 10 remarquables découvertes de l’année…


• An Elephant Sitting Still | Hu Bo (Chine)
Un tragique chant d’adieu qui résonne dans le labyrinthe d’une ville post-industrielle chinoise, et dont le jeune auteur s’est suicidé après le tournage. An Elephant Sitting Still demeure un majestueux film-monde d’une modernité radicale, un météore qui se distingue par sa poésie..
Notre critique de An Elephant Sitting Still

• Après la nuit | Marius Olteanu (Roumanie)
Voilà une nouvelle révélation du cinéma roumain, primée à la dernière Berlinale et en salles ce mois de décembre. Après la nuit est un film d’une grande qualité d’écriture, complexe et d’une grande finesse, qui révèle une personnalité à suivre.
Notre critique de Après la nuit
Notre entretien avec Marius Olteanu

• Atlantique | Mati Diop (Sénégal)
C’était la rayonnante révélation du dernier Festival de Cannes : Mati Diop a réussi un film qui traite du politique par le fantastique, et au drame social attendu la jeune cinéaste préfère l’incongru, l’étrange et la poésie. Un envoûtement et une grande promesse.
Notre critique de Atlantique

• La Camarista | Lila Aviles (Mexique)
La jeune Mexicaine Lila Aviles n’a peur ni du silence, ni de l’étrange, et cela la distingue déjà de la plupart des réalisateurs débutants. Ce film, plus ambitieux et troublant qu’il n’y paraît, est une des excellentes surprises de l’année.
Notre critique de La Camarista
Notre entretien avec Lila Aviles

• Comme si de rien n’était | Eva Trobisch (Allemagne)
On ne connait pas d’autre pays que l’Allemagne où l’on trouve autant de jeunes réalisatrices qui n’ont pas froid aux yeux, aux films gonflés et sans compromis, et aux personnages féminins aussi nuancés. Eva Trobisch s’ajoute avec panache à cette précieuse liste avec Comme si de rien n’était.
Notre critique de Comme si de rien n’était
Notre entretien avec Eva Trobisch

• Manta Ray | Phuttiphong Aroonpheng (Thaïlande)
Voyez-vous souvent des premiers longs métrages qui vous subjuguent dès le premier plan ? L’imaginaire visuel de Manta Ray nous rappelle au bon souvenir des visions stupéfiantes qui peuplent les jungles d’Apichatpong Weerasethakul. Manta Ray est un film avec une grâce troublante et un sens du merveilleux.
Notre critique de Manta Ray
Notre entretien avec Phuttiphong Aroonpheng
Notre entretien avec Snowdrops

• Ne croyez surtout pas que je hurle | Frank Beauvais (France)
Le film pourrait se limiter à un exercice expérimental déjà fascinant en forme de vertigineux kaléidoscope cinéphile, mais le montage de Frank Beauvais offre surtout un journal intime lyrique, sensible et politique. L’un des films de l’année, qu’on n’oubliera pas.
Notre critique de Ne croyez surtout pas que je hurle

• The Raft | Marcus Lindeen (Suède)
Voilà un film qui sort doublement des sentiers battus : d’abord par son sujet, une improbable expérience d’anthropologie menée dans les années 70, mais aussi par son traitement où les souvenirs sont ramenés à la surface dans une mise en scène à la Dogville. Unique et passionnant..
Notre critique de The Raft
Notre entretien avec Marcus Lindeen

• Ray & Liz | Richard Billingham (Royaume-Uni)
Après s’était fait connaître dans les années 90 avec ses séries de photos consacrées à ses parents alcooliques, Richard Billingham signe un film entre réalisme cru, humour grotesque et onirisme anxieux – un mélange passionnant et unique.
Notre critique de Ray & Liz
Notre entretien avec Richard Billingham

• Sorry to Bother You | Boots Riley (Etats-Unis)
Boots Riley enjambe avec appétit les frontières entre les registres pour n’obéir qu’à sa propre boussole. Sorry to Bother You est à la fois un film politique, une comédie et un vrai film d’angoisse. Le plus incroyable c’est que tout cela se mélange avec une fluidité rare.
Notre critique de Sorry to Bother You

Dossier réalisé par Nicolas Bardot le 13 décembre 2019.

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