Dossier 2018 : 10 révélations

Coup d’envoi de notre dossier bilan de l’année avec 10 révélations parmi les sorties ciné de 2018. Notre site étant plus particulièrement dédié à la découverte de nouveaux talents, nous avons porté une attention particulière aux premiers longs métrages. Voici 10 paris dont on espère avoir bientôt des nouvelles…

After My Death | Kim Ui-Seok (Corée du sud)
Couronné à Busan, After My Death est un drame noirissime qui se drape peu à peu de la texture d’un cauchemar. Visuellement habile, subtil et élégant, Kim Ui-Seok sait déjà varier les tons avec maîtrise et audace. Très prometteur !
Et maintenant : Kim Ui-Seok vient de recevoir du Festival de Busan une aide à la production de son prochain film intitulé The Martydom.
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Dakini | Dechen Roder (Bhoutan)
C’est une comète qui semble venue de nulle part : Dakini est un drame fantastique bhoutanais qui ne ressemble à rien de connu, signé par une réalisatrice aventureuse qui a un don pour le mystère.
Et maintenant : Dechen Roder prépare son nouveau film. Celui-ci, intitulé I, the Song, raconte l’histoire d’une enseignante qui perd son emploi après avoir été accusée de figurer dans une vidéo pornographique. Un film que la cinéaste nous a décrit en ces termes : « des femmes, la musique, l’identité, et oui il y aura un angle mystérieux !« .
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Les Garçons sauvages | Bertrand Mandico (France)
Fantasmagorie fiévreuse, poésie anarchiste, étrangeté bricolée : Les Garçons sauvages est indubitablement l’un des ovnis de l’année. Il est signé par un réalisateur qui n’a visiblement peur de rien : une qualité que l’on chérit encore plus chez les jeunes cinéastes.
Et maintenant : Bertrand Mandico, qui vient de recevoir le prix Louis-Delluc du meilleur premier long métrage, a depuis réalisé un court : le flamboyant Ultra pulpe.
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Girl | Lukas Dhont (Belgique)
Caméra d’or au dernier Festival de Cannes, Girl a révélé un tout jeune cinéaste (27 ans) qui livre un film bouleversant sur l’identité. Le mélange d’intensité et d’ambiguïté de ce premier film rend très curieux sur la suite de la carrière de Lukas Dhont.
Et maintenant : Girl est toujours dans les salles françaises, où il a dépassé les 350.000 entrées. Le film est le candidat belge pour l’Oscar du meilleur film en langue étrangère.
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Hérédité | Ari Aster (États-Unis)
Ari Aster ne semble jamais s’être censuré sur ce premier film totalement fou, porté par d’incroyables visions horrifiques. Et le cinéaste confirme que la plupart des talents les plus prometteurs d’outre-Atlantique viennent du cinéma d’horreur.
Et maintenant : Le nouveau film d’Ari Aster, Midsommar, est à nouveau un film d’horreur. Ce long métrage actuellement en post-production raconte l’histoire d’une jeune femme qui, à contre coeur, se joint à son copain pour un trip estival qui va tourner très mal. Avec Florence Pugh, la révélation de The Young Lady.
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Les Héritières | Marcelo Martinessi (Paraguay)
Doublement primé à la Berlinale, ce film paraguayen a tourné toute l’année en festivals. Cette belle découverte jongle harmonieusement avec différents tons inattendus, et ce toujours avec une grande finesse.
Et maintenant : Marcelo Martinessi n’a pas encore de nouveau projet connu à ce jour. Les Héritières, actuellement dans les salles françaises, représente le Paraguay pour l’Oscar du meilleur film en langue étrangère.
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Lady Bird | Greta Gerwig (États-Unis)
Le premier film de Greta Gerwig en tant que réalisatrice s’inscrit dans une tradition assez classique du récit d’apprentissage. Mais il se distingue également par des touches subtiles et a un vrai cœur d’or.
Et maintenant : Greta Gerwig va diriger une nouvelle adaptation des Quatre filles du Dr March. Au casting : Florence Pugh, Saoirse Ronan, Laura Dern, Meryl Streep et Timothée Chalamet.

Manifesto | Julian Rosefeldt (Allemagne)
C’est une révélation un peu à part dans ce focus car Manifesto est, à la base, une installation réalisée par l’artiste allemand. Mais son montage cinéma est incontestablement l’un des ovnis de l’année en même temps qu’une expérience exaltante et passionnante.
Et maintenant : L’installation Manifesto continue de voyager et est montrée jusqu’en janvier à Los Angeles et à Montréal.
Notre critique

Touch Me Not | Adina Pintilie (Roumanie)
La Roumaine Adina Pintilie abat tous les murs dans ce premier film stupéfiant sur l’intimité et le rapport au corps. Et de la Roumanie jusqu’à la France, il a été très intéressant de noter les réactions passionnées et passionnantes du public pendant que la presse, chez nous, a été d’une étroitesse et d’une fermeture assez ahurissantes.
Et maintenant : Adina Pintilie, lors du TIFF à Cluj, nous a confié : « J’imagine un projet multi-plateforme autour des différents matériaux que nous avons. Je ne veux pas trop en dire mais il est possible que l’on poursuive ce travail et que l’on fasse plusieurs films avec ce que l’on a déjà et ce que l’on va créer en chemin« .
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Winter Brothers | Hlynur Palmason (Islande)

L’Islandais Hlynur Palmason s’est fait remarquer avec ce premier long métrage en forme d’expérience mystique. Winter Brothers n’est jamais réductible à un sujet et a constitué l’une des propositions esthétiques les plus fortes de l’année.
Et maintenant : Le réalisateur a tourné une première partie de son nouveau film, A White, White Day, lors de l’été 2017. Le tournage principal devait avoir lieu l’été dernier. Il s’agit d' »un mystère tourné en Islande sur l’amour inconditionnel ».
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Nicolas Bardot


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