Que devient l’amour lorsqu’une femme apprend qu’il ne lui reste que trois mois à vivre ? Anja vit avec Tomas au sein d’une famille nombreuse, mais leur couple s’est peu à peu éloigné. Lorsque l’on lui diagnostique un cancer du cerveau en phase terminale, leur vie s’effondre et met à nu l’amour négligé.
Hope
Norvège, 2019
De Maria Sødahl
Durée : 2h05
Sortie : –
Note :
UN NOUVEL ESPOIR
Hope est le second long métrage de la Norvégienne Maria Sodahl et c’est le récit autobiographique d’une femme à qui l’on diagnostique un cancer incurable. Sodahl, des années plus tard, est là pour raconter cette expérience et un panneau s’affiche en début de film : « voici mon histoire telle que je m’en souviens ». La cinéaste désamorce l’attente et ne filme donc pas tant un mélodrame qu’un drame familial et conjugal.
C’est aussi et surtout un film sur l’espoir – porté en étendard par le titre du long métrage. Quel espoir trouve t-on en soi ou dans son entourage dans une telle situation ? Où et comment le trouve t-on ? Hope se déroule sur quelques jours entre Noël et le Nouvel An, une période qui naturellement dramatise tout ce qui s’y passe. Sodahl n’a, d’ailleurs, pas besoin de pousser le volume du drame pour être émouvante. La caméra naturaliste est avant tout attentive aux personnages et à leurs interprètes, avec succès.
Andrea Bræin Hovig fait des merveilles dans le rôle principal qu’elle joue avec richesse et nuances. Si le film reste en somme plutôt classique et traverse certains passages obligés, sa sensibilité et sa finesse d’écriture font mouche.
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par Nicolas Bardot