Les films à ne pas manquer en novembre

Quels sont les films à ne pas manquer en novembre ? Le Polyester vous propose sa sélection de longs métrages à découvrir en salles.



The Substance, Coralie Fargeat (6 novembre)
L’histoire : Avez-vous déjà rêvé d’une meilleure version de vous-même ? Vous devriez essayer ce nouveau produit: The Substance. Avec The Substance, vous pouvez générer une autre version de vous-même, plus jeune, plus belle, plus parfaite…
Pourquoi il faut le voir : Coralie Fargeat construit un excellent film d’horreur féministe rempli de clins d’œil complices aux classique du genre. Cette fable hyperbolique, racontée du côté des femmes et des monstresses en tout genre, est une expérience dont en sort autant horrifié qu’euphorique. Un plaisir furieux, très remarqué lors du dernier Festival de Cannes.



No Other Land, Basel Adra, Hamdan Ballal, Yuval Abraham et Rachel Szor (13 novembre)
L’histoire : Depuis plus de 5 ans, Basel Adra, un activiste palestinien en Cisjordanie, filme l’expulsion de sa communauté par l’occupation israélienne qui détruit progressivement les villages et chasse ses habitants. Il rencontre Yuval, un journaliste israélien, qui le soutient dans ses démarches. Une amitié inattendue voit le jour. Ce film réalisé par un collectif palestino-israélien de quatre jeunes militants a été réalisé comme un acte de résistance créative sur la voie d’une plus grande justice.
Pourquoi il faut le voir : La valeur de témoignage de ce documentaire urgent, distingué lors de la dernière Berlinale, est d’une puissance indéniable. Le film peut également se voir comme un acte de résistance artistique collective, car parmi les quatre cinéastes l’ayant coréalisé, deux sont palestiniens vivant en territoires occupés, les deux autres sont des citoyens israéliens libres et opposés à la guerre. 



Diamant brut, Agathe Riedinger (20 novembre)
L’histoire : Liane, 19 ans, téméraire et incandescente, vit avec sa mère et sa petite sœur sous le soleil poussiéreux de Fréjus. Obsédée par la beauté et le besoin de devenir quelqu’un, elle voit en la télé-réalité la possibilité d’être aimée. Le destin semble enfin lui sourire lorsqu’elle passe un casting pour « Miracle Island ».
Pourquoi il faut le voir : Premier long métrage de la Française Agathe Riedinger directement propulsée dans la compétition cannoise, Diamant brut est un récit d’apprentissage particulièrement contemporain, qui parvient avec finesse à trouver la juste distance pour raconter son héroïne. Celle-ci est interprétée de manière très convaincante par Malou Khebizi. (critique bientôt en ligne)



Direct Action, Guillaume Cailleau & Ben Russell (20 novembre)
L’histoire : En janvier 2018, l’abandon de la construction d’un aéroport à Notre-Dame-des-Landes met un terme au combat mené pendant des années par l’une des plus importantes communautés d’activistes de France. En immersion dans la ZAD entre 2022 et 2023, Guillaume Cailleau et Ben Russell rendent compte d’une société qui, après la lutte qui l’a réunie, esquisse à présent les contours d’un autre monde possible. Au même moment, à Sainte-Soline, les Soulèvements de la Terre s’opposent à un projet de privatisation de l’eau et se heurtent, une fois encore, à la violence de l’État.
Pourquoi il faut le voir : Sélectionné entre autres à la Berlinale, Direct Action est un documentaire exigeant mais qui n’oublie pas de s’adresser concrètement aux spectateurs. Ce long métrage immersif réalisé par le Français Guillaume Cailleau et l’Américain Ben Russell est un appel à nous emparer de son idéal anarchiste et à retrouver le pouvoir d’agir.



Architecton, Victor Kossakovsky (27 novembre)
L’histoire : Un voyage à travers les matériaux qui composent notre habitat : le béton et son ancêtre, la pierre, et leur impact sur une planète en mutation.
Pourquoi il faut le voir : Remarqué notamment avec le stupéfiant Gunda, le Russe Victor Kossakovsky fait son retour avec ce documentaire dévoilé en compétition à la Berlinale. Kossakovsky filme la pierre comme on ne l’a jamais vue dans ce long métrage visuellement impressionnant, où l’indestructible est mis face à l’éphémère.


Nicolas Bardot

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