Quand des pingouins apparaissent partout dans sa petite ville, semant au passage une joyeuse pagaille, le jeune Aoyama se dit qu’il y a là une enquête à mener. Ce studieux élève de CM1, accompagné de son meilleur ami, enrôle également sa rivale aux échecs et une énigmatique assistante dentaire pour percer le secret des pingouins. Mais ces petites bêtes ne sont que le premier signe d’une série d’événements extraordinaires. Commence alors pour le jeune garçon une aventure pleine de surprises… et de pingouins !
Le Mystère des pingouins
Japon, 2018
De Hiroyasu Ishida
Durée : 1h58
Sortie : 14/08/2019
Note :
J’AI LES AILES D’UN OISEAU, JE PEUX VOLER HAUT
L’animation est la discipline parmi toutes qui permet les folies les plus extravagantes à l’écran – le lien direct entre l’imaginaire et le crayon. C’est en tout cas ce que semble avoir en tête le jeune Japonais Hiroyasu Ishida qui signe ici son premier long métrage, Le Mystère des pingouins, adapté du roman du même nom. La principale qualité de ce film semble en effet de ne jamais se retenir, qu’il s’agisse du postulat surréaliste (des pingouins envahissent la ville !) à ses lubies wtf (ici, une tendre passion pour les seins les plus volumineux).
Le long métrage impose assez rapidement un ton particulier et décalé autour de son jeune héros, davantage une tête à claques qu’un mignonne poupée kawaï. Visuellement, Le Mystère des pingouins est une réussite, avec notamment un soin particulier apporté aux décors particulièrement charmants. Son récit dingo est souvent nébuleux… mais ce n’est pas si grave. Car l’art de l’improbable de ce long métrage est assez jubilatoire et ses inventions suscitent un émerveillement qui compense les sinuosités de son scénario. Le résultat, probablement trop long, possède cette qualité précieuse des bons premiers longs métrages : de la personnalité.
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par Nicolas Bardot