Festival de Gérardmer | Critique : Archive

2049. George Almore est un roboticien sur le point de faire une découverte capitale. Dans un laboratoire secret, il élabore un robot humanoïde dont le dernier prototype, J3, est presque terminé. Chaque modèle est une réplique de plus en plus avancée de sa femme Jules, décédée lors d’un brutal accident de la route. Porté par son amour pour elle toujours vivace, George a volontairement omis de divulguer le véritable but de ses recherches : créer un clone parfait de son épouse…

Archive
Royaume-Uni, 2020
De Gavin Rothery

Durée : 1h49

Sortie : 03/02/2021 (dvd & blu-ray)

Note :

ROBOT AU RABAIS

Le drame SF Archive est le premier long métrage du Britannique Gavin Rothery – et on doit avouer peiner à trouver un peu de personnalité dans ce premier essai. Post-Ex Machina, post-Moon (sur lequel il a travaillé), Archive ressemble à nos yeux à un mélange intégral de déjà vu et l’encéphalogramme d’excitation, à part si l’on est fétichiste de ce type de récit ou de direction artistique, reste désespérément plat.

L’un des principaux échecs du film réside dans le choix de l’acteur principal : Theo James, expressif comme un mur porteur, est aussi crédible en roboticien que Paul Préboist en Gilda. Difficile dans un décor aussi froid de s’intéresser à un mannequin aussi désincarné. L’autre faiblesse du film est son intrigue à tiroirs. Pour que ce genre de construction fonctionne, il faudrait un minimum de tension ou de mystère. Le dénouement, content de lui, arrive comme sorti d’un chapeau – et l’intrigue à tiroirs ne peut pas fonctionner si ledit tiroir est totalement vide.

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par Nicolas Bardot

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