Les 12 films à ne pas manquer à la rentrée

Après un été très riche en belles sorties, la rentrée s’approche et un beau programme est prévu dans les salles. Le Polyester vous recommandes ces 12 films !


• Madame | Stéphane Riethauser (26 août)
Le pitch : Saga familiale basée sur des images d’archives privées s’étalant sur trois générations, Madame crée un dialogue entre une grand-mère au caractère flamboyant et son petit-fils cinéaste, qui remettent tous deux en question les tabous de la sexualité et du genre.
Pourquoi on l’aime : Ce documentaire poignant offre une perspective intime et inédite sur l’homophobie et le sexisme intériorisés.
> Notre critique
> Notre entretien avec le réalisateur (à venir)


• Grand frère | Liang Ming (26 août)
Le pitch : Gu Xi est sur le point de perdre son emploi à cause de problèmes de papiers d’identité. Tout en utilisant ses relations pour obtenir des papiers en règle, elle fait également face à un autre défi : s’entendre avec la nouvelle petite amie de son frère, Qingchang. Alors que l’hiver s’installe et que les températures plongent, la relation entre Gu Xi, son frère Gu Liang et sa petite amie devient de plus en plus floue…
Pourquoi on l’aime : Pour son premier essai, Liang Ming sait avec habileté mêler les genres dans un faux-thriller qui rappelle parfois le travail de son illustre compatriote Diao Yinan.
> Notre critique


• Effacer l’historique | Benoît Delépine & Gustave Kervern (26 août)
Le pitch : Dans un lotissement en province, trois voisins sont en prise avec les nouvelles technologies et les réseaux sociaux. Il y a Marie, victime de chantage avec une sextape, Bertrand, dont la fille est harcelée au lycée, et Christine, chauffeur VTC dépitée de voir que les notes de ses clients refusent de décoller.Ensemble, ils décident de partir en guerre contre les géants d’internet. Une bataille foutue d’avance, quoique…
Pourquoi on l’aime : Primé à la Berlinale, cette comédie hilarante est le film le plus drôle de Delépine et Kervern. Bonus : ici, le rire n’empêche pas d’avoir quelque chose à dire.
> Notre critique


• Ema | Pablo Larrain (2 septembre)
Le pitch : Ema, jeune danseuse mariée à un chorégraphe de renom, est hantée par les conséquences d’une adoption qui a mal tourné. Elle décide de transformer sa vie.
Pourquoi on l’aime : Voilà un drôle de faux mélo au ton continuellement surprenant, un pari gonflé porté notamment par la prestation charismatique de Mariana di Girolamo.
> Notre critique


• Énorme | Sophie Letourneur (2 septembre)
Le pitch : Ça lui prend d’un coup à 40 ans : Frédéric veut un bébé, Claire elle n’en a jamais voulu et ils étaient bien d’accord là-dessus. Il commet l’impardonnable et lui fait un enfant dans le dos. Claire se transforme en baleine et Frédéric devient gnangnan.
Pourquoi on l’aime : La réalisatrice signe une farce au mauvais esprit réjouissant sur le bonheur d’enfanter, avec une Marina Foïs qui se glisse avec naturel dans l’humour lunaire de Letourneur.
> Notre critique


• La Jeune fille à l’écho | Arūnas Žebriūnas (2 septembre)
Le pitch : De nature effrontée, Vika ne se laisse pas impressionner par le groupe de garçons, autres résidents de cette plage hors du monde et du temps. Vika leur tient tête jusqu’à démonter leurs jeux de pouvoir. Romas, un nouvel arrivant intrigué par cette petite fille intrépide, obtient sa confiance et sa sympathie. Elle le conduit jusqu’au creux des regs pour lui confier son secret.
Pourquoi on l’aime : Pépite méconnue des années 60, La Jeune fille à l’écho est un récit d’apprentissage poétique et exaltant qui a des faux airs de Miyazaki – c’est évidemment un compliment.
> Notre critique


• Honeyland | Tamara Kotevska & Ljubomir Stefanov (16 septembre)
Le pitch : Hatidze est une des dernières personnes à récolter le miel de manière traditionnelle, dans les montagnes désertiques de Macédoine. Sans aucune protection et avec passion, elle communie avec les abeilles. Elle prélève uniquement le miel nécessaire pour gagner modestement sa vie. Elle veille à toujours en laisser la moitié à ses abeilles, pour préserver le fragile équilibre entre l’Homme et la nature.
Pourquoi on l’aime : Doublement nommé aux derniers Oscars, ce documentaire macédonien donne à voir un monde invisible, dans une forme qui laisse régulièrement bouche bée.
> Notre critique
> Notre entretien avec les réalisateurs


• Ondine | Christian Petzold (23 septembre)
Le pitch : Ondine vit à Berlin, elle est historienne et donne des conférences sur la ville. Quand l’homme qu’elle aime la quitte, le mythe ancien la rattrape : Ondine doit tuer celui qui la trahit avant de retourner sous les eaux…
Pourquoi on l’aime : Ondine est un conte fantastique et romanesque où l’amour prend une dimension mythique – une nouvelle réussite pour Petzold, aidé par deux acteurs magiques.
> Notre critique


• Ailleurs | Gints Zilbalodis (23 septembre)
Le pitch : Un jeune garçon se réveille suspendu à un arbre après un accident d’avion. Au loin, une grande forme menaçante s’approche de lui. Pour la fuir il se réfugie à l’entrée d’une caverne. Le jeune homme trouve une carte et une moto qui le poussent à prendre la route pour essayer de rejoindre le port et la civilisation.
Pourquoi on l’aime : Voilà un tour-de-force, réalisé entièrement seul par une cinéaste d’une vingtaine d’années qui signe là un film d’animation imaginatif et poétique.
> Notre critique
> Notre entretien avec le réalisateur


• Kajillionaire | Miranda July (30 septembre)
Le pitch : Theresa et Robert ont passé 26 ans à former leur fille unique, Old Dolio, à escroquer, arnaquer et voler à chaque occasion. Au cours d’un cambriolage conçu à la hâte, ils proposent à une jolie inconnue de les rejoindre, bouleversant complètement la routine d’Old Dolio.
Pourquoi on l’aime : L’artiste touche-à-tout signe un nouveau film qui ne ressemble à aucun autre à part à elle-même. Un récit familial singulier, porté vers l’inattendu jusqu’au point de rupture.
> La bande annonce (critique bientôt en ligne)


• La Femme qui s’est enfuie | Hong Sangsoo (30 septembre)
Le pitch : Une femme rencontre trois de ses amis pendant que son mari est parti en voyage d’affaires pour la première fois après leur mariage.
Pourquoi on l’aime : « On doit prendre soin de nous-mêmes », entend-on dans le nouveau bijou de Hong Sangsoo. Et sachez-le : voir en salles ce long métrage drôle, tendre et profond est une vraie séance de selfcare.
> Notre critique


• Bigamie (+ rétro Ida Lupino) | Ida Lupino (30 septembre)
Le pitch : Un couple sans enfant demande à adopter. Mais l’enquête préalable met à jour la vie secrète du mari…
Pourquoi on l’aime : Ce mélo remarquable et nuancé qui met en scène Joan Fontaine fait partie d’une rétrospective consacrée à la cinéaste, que nous vous conseillons de (re)découvrir en salles.
> La bande annonce

Dossier réalisé par Nicolas Bardot le 21 août 2020.

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