La 26e édition du Festival du Film Fantastique de Gérardmer débute ce mercredi 30 janvier. Elle durera jusqu’au 3 février et sera à suivre en direct sur Le Polyester. Comme chaque année, le festival met à l’honneur le cinéma de genre, de l’horreur ou mystère en passant par la science-fiction. Quels seront les films à surveiller ? Nous vous suggérons 5 idées…
• Aniara | Pella Kagerman et Hugo Lilja (Compétition)
Le pitch : après avoir épuisé toutes les ressources de la Terre, la population humaine restante prend place dans d’immenses vaisseaux afin de rejoindre la planète Mars. Un de ces engins spatiaux s’appelle ANIARA. À son bord, les passagers sont certains de faire un agréable voyage et d’arriver à destination en trois semaines. Le vaisseau, qui ressemble à un immense centre commercial, offre tous les services nécessaires à satisfaire une société profondément consumériste. Tout semble bien se passer jusqu’à ce qu’un accident fasse dévier ANIARA de sa trajectoire…
Pourquoi il faut aller le voir : Sélectionné à Toronto, quadruplement primé au Festival des Arcs, ce premier long métrage suédois arrive dans les Vosges auréolé d’un bon buzz. Au point de succéder à Morse de Tomas Alfredson, Grand Prix il y a pile dix ans ?
• Dachra | Abdelhamid Bouchnak (Hors compétition)
Le pitch : Yasmine, étudiante en journalisme, et ses deux amis Walid et Bilel enquêtent sur l’affaire non élucidée Mongia, du nom d’une femme retrouvée mutilée vingt-cinq ans plus tôt qui est aujourd’hui internée, suspectée de sorcellerie. Leur enquête les conduit jusqu’à Dachra, village archaïque et menaçant, isolé dans la campagne tunisienne. Alors que l’inquiétant chef du village les invite à rester pour la nuit, Yasmine se retrouve mêlée aux lourds secrets de Dachra et n’a d’autre solution que de lutter pour sa survie…
Pourquoi il faut aller le voir : Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de découvrir un film d’horreur en provenance de Tunisie. Découvert en septembre dernier à la Mostra de Venise, Dachra est depuis accompagné d’une réputation flatteuse.
• Meurs, monstre, meurs | Alejandro Fadel (Hors compétition)
Le pitch : Dans une région reculée de la Cordillère des Andes, le corps d’une femme est retrouvé décapité. L’officier de police rurale Cruz mène l’enquête. David, le mari de Francisca, amante de Cruz, est vite le principal suspect. Envoyé en hôpital psychiatrique, il y incrimine sans cesse les apparitions brutales et inexplicables d’un Monstre…
Pourquoi il faut aller le voir : Sélectionné au Festival de Cannes dans la section Un Certain Regard, Meurs, monstre, meurs est un film d’horreur qui prend la forme d’un ride sensoriel. Le résultat est un long métrage libre et jubilatoire, qui ne semble lissé ni pour le public de cinéma d’auteur, ni pour les fans d’horreur. Prêts à embarquer ?
• Rampant | Kim Sung-Hoon (Compétition)
Le pitch : Le Prince Ganglim, l’un des fils du roi au pouvoir réputé pour sa maîtrise des arts martiaux, revient au royaume coréen de Joseon après de nombreuses années passées en captivité dans les geôles des Mandchous de la dynastie Qing. Des luttes pour obtenir le pouvoir, entretenues par le ministre de la Guerre, apparaissent bientôt au sein du palais royal alors qu’une épidémie transforme les humains en morts-vivants errants à la nuit tombée…
Pourquoi il faut aller le voir : De 2 sœurs à Bedevilled (Blood Island), la Corée du sud est rarement passée inaperçue dans la compétition géromoise. Ce mélange de film en costumes léché et d’horreur zombie rend forcément curieux.
• The Witch part.1 The Subversion | Park Hoon-Jung (Compétition)
Le pitch : Dix ans auparavant, la jeune Ja-yoon s’est échappée d’un complexe gouvernemental à la suite d’un incident qu’elle a provoqué sans le vouloir et qui lui a fait perdre la mémoire. Elle a trouvé refuge auprès d’un couple âgé qui la considère comme leur propre fille. Devenue une brillante lycéenne, elle décide de passer un concours de chant retransmis à la télévision nationale. Elle est ainsi repérée par des personnes à l’allure étrange qui la recherchent depuis sa disparition. En un instant, la vie apparemment ordinaire de Ja-yoon devient beaucoup moins paisible…
Pourquoi il faut aller le voir : Second candidat coréen au Grand Prix, The Witch part 1. The Subversion a été un gros succès de l’année passée au box-office local. Son réalisateur, Park Hoon-Jung, est également le scénariste de J’ai rencontré le diable, l’un des sommets de l’édition 2011. De quoi attendre de pied ferme ce séduisant mystère.
Nicolas Bardot