Festival de Sundance 2025 | 5 courts métrages à retenir

La 41e édition du Festival de Sundance, que vous avez pu suivre en direct toute la semaine sur Le Polyester (retrouvez notre couverture), s’achève ce weekend. Parmi les courts sélectionnés cette année se trouvaient plusieurs films dont nous vous parlions déjà ces précédents mois, tels Bunnyhood ou Flower Show. Parmi les films découverts lors de cette édition, nous vous proposons 5 œuvres à retenir.



Como si la tierra se las hubiera tragado, Natalia León (Mexique/France)
L’histoire : Olivia, une jeune femme vivant à l’étranger, revient dans sa ville natale au Mexique en espérant se reconnecter avec son passé.
Pourquoi on l’aime : Un noir et blanc qui laisse place à des couleurs faussement rassurantes, un trait faussement naïf qui dévoile un récit particulièrement sombre, un souvenir d’enfance qui s’élargit jusqu’à inclure une population entière… ce film d’animation mexicain impressionne par sa manière de manier les contraires tout en restant particulièrement accessible. Lauréat du prix du jury dans la section courts d’animation.



The Flowers Stand Silently, Witnessing, Theo Panagopoulos (Royaume-Uni)
L’histoire : Un cinéaste d’origine palestinienne basé en Écosse découvre une archive de films rarement vue sur les fleurs sauvages palestiniennes.
Pourquoi on l’aime : C’est d’abord un simple herbier dont les images semblent sorties d’une époque révolue depuis très longtemps. Puis l’on comprend que le superbe désert en fleurs dévoilé par ces archives est la Palestine du siècle dernier. Il se dégage finalement de cette captation botanique une puissante et poignante sensation de mystère. Lauréat du Grand prix de cette édition.



Grandma Nai Who Played Favorites, Chheangkea (Cambodge/France)
L’histoire : Nai a beau être morte, elle décide de quitter son au-delà paisible lorsqu’elle apprend que son petit-fils homosexuel est sur le point de se fiancer à une femme.
Pourquoi on l’aime : Cette farce malicieuse et tendre, mettant en scène une mamie fantôme qui râle sur tout le monde sauf son petit-fils gay, s’avère visuellement chatoyante aussi bien parmi les temples colorés que sous les néons d’un karaoké. Lauréat du prix du jury dans la section Fictions internationales



Hold Me Close, LaTajh Simmons-Weaver (Etats-Unis)
L’histoire : Une chronique de la relation entre Corinne et Tiana, deux femmes noires queer qui vivent ensemble des cycles de joies et de peines dans la maison qu’elles partagent.
Pourquoi on l’aime : En superposant les discussions quotidiennes d’un couple de femmes noires sur des images de leur maison (et de leur joli chat), ce documentaire chaleureux et subtil dresse une cartographie d’un espace domestique intime qui évoque Chantal Akerman.



People & Things, Damian Kosowski (Pologne)
L’histoire : Olena débarque avec sa fille et son petit ami dans une petite ville de l’est de l’Ukraine pour recevoir les résultats d’un test ADN confirmant que son mari, disparu pendant la guerre, est bel et bien mort.
Pourquoi on l’aime : Un soin supérieur apporté à la photo (comme presque tout le temps chez les Polonais) permet à ce drame familial situé dans un futur proche de composer une science-fiction mélancolique pour évoquer la guerre actuelle en Ukraine.


Source images Courtesy of Sundance Institute

Gregory Coutaut

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