Critique : The Best Is Yet To Come

2003 en Chine, à la fin de l’épidémie de SRAS. Le jeune Han Dong a renoncé à la sécurité d’un emploi stable dans sa ville natale pour poursuivre son rêve en ville. Stagiaire en journalisme, il décide de changer le destin de 100 millions de personnes en écrivant un article…

The Best Is Yet To Come
Chine, 2020
De Wang Jing

Durée : 1h55

Sortie : –

Note :

DOSSIER SECRET

Quelques bonnes fées se sont penchées sur le premier long métrage du Chinois Wang Jing. The Best Is Yet To Come est produit par l’un des grands noms du cinéma contemporain, son compatriote Jia Zhang-Ke (qui fait une apparition dans le film), tandis que la photographie est signée par l’un des plus talentueux chef-op qui soient, Yu Lik-Wai. Et de fait, ce premier essai est visuellement superbe – alors qu’on aurait pu s’attendre vu ce sujet à un traitement plus austère, The Best Is Yet To Come rayonne de couleurs nocturnes et le résultat est un plaisir pour les yeux.

Si le film ne perd pas son sujet de vue, son traitement est en fait peut-être plus mainstream que ce à quoi on pouvait s’attendre. Mais le résultat est efficace et fait preuve de savoir-faire. Wang Jing raconte l’enquête minutieuse – et basée sur des faits réels – menée par un journaliste qui n’est pas pris au sérieux. Il s’enfonce dans les secrets des villes de nuit et doit se méfier, comme on le prévient, que son empathie ne porte pas atteinte à son jugement. A partir de figures et codes relativement classiques, Wang Jing tire son épingle du jeu avec ce solide long métrage.

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par Nicolas Bardot

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