Festival de Bucheon | Critique : Tatsumi

Tatsumi, nettoyeur de cadavres pour les yakuzas, découvre que la petite sœur de son ex-petite amie a volé de la drogue à ces derniers.  

Tatsumi
Japon, 2023
De Hiroshi Shoji

Durée : 1h39

Sortie : 

Note :

AVIS EXPRESS

Présenté cette semaine dans la compétition internationale du Festival du film fantastique de Bucheon, Tatsumi est en réalité un film d’action. De l’action, il y en a dans ce scénario qui vient prendre le contrepied de l’image digne et presque élégante des yakuzas que l’on peut souvent avoir en Occident. Ici, les yakusas, leurs acolytes, leurs victimes : tout le monde se bastonne et se crache à la figure sans chercher à rester propre sur soi.

La sélection de Tatsumi à Bucheon a comme qui dirait placé nos attentes sur une sorte de fausse piste. Il existe des films d’action dont la violence est si visuellement explicite qu’elle déborde sur le domaine de l’horreur, mais celui-ci n’en fait pas partie. La bagarre ne s’arrête certes presque jamais, mais sans chercher à viser le genre d’excès qui fait pleinement décoller du réel. Avec ces tons jaunes sortis de la décennie précédente et son code d’honneur de héros protégeant une jeune fille, Tatsumi donne plutôt l’impression de rester sur des rails conventionnels. Investis et charismatiques, les interprètes nous contaminent de leur foi en ce qu’ils jouent, mais les spectateurs et spectatrices qui ont soif d’originalité avant tout ne seront pas pleinement étanchés.

| Suivez Le Polyester sur Twitter, Facebook et Instagram ! |

par Gregory Coutaut

Partagez cet article