Festival de Gérardmer | Critique : Sea Fever

Dans le cadre de ses études, Siobhán, étudiante en biologie marine, doit passer une semaine sur un vieux chalutier rouillé. Elle se sent rapidement mise à l’écart par les membres de l’équipage. Peu de temps après leur départ en mer, une forme de vie inconnue enserre le navire, l’immobilisant au beau milieu de l’Atlantique. Alors qu’une mystérieuse infection commence à se répandre à bord, la jeune femme doit sortir de son isolement et gagner la confiance des marins avant qu’ils ne succombent un à un.

Sea Fever
Irlande, 2019
De Neasa Hardiman

Durée : 1h29

Sortie : –

Note :

Chronique express

Un virus se propage et a des conséquences assez dévastatrices sur un équipage en pleine mer. La tension ou le fun inhérents aux menaces et/ou créatures marines promettaient peut-être un autre film. Las, ce nouveau long métrage de l’Irlandaise Neasa Hardiman, passé auparavant par le Festival de Toronto, nous a semblé cruellement manquer de relief pour se distinguer. Sa progression est laborieuse, et la forme ne fait jamais preuve de personnalité. Sans avoir de défaut absolument béant, Sea Fever nous a fait l’effet d’un long ronron qu’aucun remous ne vient perturber.

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par Nicolas Bardot

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