Festival de Bucheon | Critique : Respati

Après avoir perdu ses parents, Respati emménage chez son grand-père et doit s’adapter à une nouvelle école et à de nouveaux amis. Cependant, ce qui le tourmente vraiment, ce sont les cauchemars qui lui rendent visite chaque nuit. Respati se rend compte que ces rêves terrifiants sont en fait des visions prémonitoires d’événements réels.

Respati
Indonésie, 2024
De Sidharta Tata

Durée : 1h52

Sortie : 

Note :

AVIS EXPRESS

Respati, signé du cinéaste indonésien Sidharta Tata, partage comme point commun avec de nombreux films d’horreurs en provenance d’Asie du sud-est une générosité sans chichis. Dès les premières minutes, il y a là beaucoup d’effets, beaucoup d’action, beaucoup de couleurs, beaucoup de mouvements de caméra… Cette gloutonnerie ne convient pas à tous les appétits et ce tout-tout-de-suite-en-même-temps a bien vite quelque chose d’étouffant.

Respati obéit à son propre rythme et superpose des sous-familles horrifiques (film de possession, paradoxes temporels, récit d’apprentissage d’adolescent élu) avec une énergie évoquant l’enthousiasme inconscient de certains cuistots du dimanche. Un certain ingrédient manque à la recette bourrin de ce blockbuster sélectionné à la fois aux festivals de Bucheon et Neuchâtel : la clarté. Là encore, à chaque palais de décider s’il s’agit-il d’un élément indispensable ou non. Tout sympathique qu’il soit, ce scénario qui ne cesse jamais de jouer des coudes nous a évoqué une épuisante tambouille.

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par Gregory Coutaut

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