Berlinale 2019 | Critique : O Beautiful Night

Juri fait la rencontre d’un homme mystérieux qui parle avec un accent d’Europe de l’Est et prétend être la Mort elle-même. Pour Juri commence alors une odyssée nocturne…

O Beautiful Night
Allemagne, 2019
De Xaver Böhm

Durée : 1h29

Sortie : –

Note : 

PAS DE FRISSON DANS LA NUIT

Il y a quelque chose d’immédiatement séduisant dans O Beautiful Night, premier long métrage de l’Allemand Xavier Böhm. Ses premiers plans en peintures, cette vision puissante de corbeau picorant un cœur… L’atmosphère nocturne de la ville, zébrée par la lumière multicolore de néons, est délectable. Mais le récit, à nos yeux, est rapidement en panne. La structure (le héros, emmené par la Mort, va de rencontre en rencontre lors d’une nuit) s’installe dans un train-train répétitif qui n’est pas brisé par la seule note qu’ont à jouer tous les personnages. Le décalage est souvent surjoué et tout ressemble un peu à un rêve d’adolescent – ou à un court métrage visuellement soigné mais laborieusement étiré jusqu’au long.

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par Nicolas Bardot

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