
Six personnes se retrouvent dans une situation incontrôlable où seule leur intelligence leur permettra de survivre.
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Escape Game
États-Unis, 2019
De Adam Robitel
Durée : 1h39
Sortie : 27/02/2019
Note :
ÉCHAPPÉE BELLE
Le meilleur de l’horreur américaine de ces dernières années, de The Witch à It Follows, est surtout venu des marges indé. La patine de Escape Game est celle d’une horreur américaine plus mainstream, et qui perd souvent le sens-même du cinéma d’horreur, son caractère subversif et déstabilisant. Comme une horreur de studio où l’on est occupé à gommer les aspérités pour livrer le film le plus grand public possible. Il y a de ça dans Escape Game, mais le long métrage, gros succès outre-Atlantique, peut s’appuyer sur son divertissant concept.
Dans Escape Game, comme son titre l’indique, on suit quelques personnages mystérieusement invités à participer à un jeu d’évasion. Le fun du long métrage vient précisément du fun de ce jeu et du gentil sadisme ici à l’œuvre. Certains tableaux, comme celui dit « à l’envers », sont exploités avec un solide mélange de tension et de ludisme par le réalisateur Adam Robitel – mais le film doit aussi beaucoup à la conception des décors. Escape Game, malheureusement, n’échappe pas aux pièges des effets numériques, des segments lourdement explicatifs ou du dénouement à la surenchère pas très finaude. On n’aurait pas été contre un peu plus de personnalité, mais dans une catégorie d’horreur assez industrielle, Escape Game est plutôt efficace.
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par Nicolas Bardot