Festival du Film Coréen | Critique : A Leave

Jaebok, un travailleur entre deux âges, a récemment perdu un procès demandant l’invalidation de son récent licenciement. Assis dans une tente par temps froid, lui et ses collègues perdent peu à peu leur volonté de se battre. Jaebok se sent inutile pour ses filles. Sa misère est aggravée par son incapacité à fournir un soutien financier pour les frais de scolarité de sa fille aînée…

A Leave
Corée du Sud, 2020
De Lee Ran-Hee

Durée : 1h21

Sortie : –

Note :

ATTENTION DANGER TRAVAIL

Le premier long métrage de la Coréenne Lee Ran-Hee raconte le quotidien d’un père de famille, de son engagement militant à ses relations houleuses avec sa famille. Et tout est finement lié dans ce long métrage qui illustre comment l’exploitation ouvrière a un effet sur la sphère privée. La jeune cinéaste privilégie une approche naturaliste pour constituer son portrait, où l’austérité apparente est aussi un parti-pris pour mettre en valeur les personnages et leurs dynamiques.

Si le minimalisme et l’épure permettent à ce récit de poche de fonctionner, le film manque de relief dans son écriture ou sa mise en scène pour susciter davantage d’adhésion ou d’empathie. Ces débuts sont néanmoins solides et parviennent à mêler drame social et portrait familial avec naturel.

| Suivez Le Polyester sur Twitter, Facebook et Instagram ! |

par Nicolas Bardot

Partagez cet article