Critique : Indivision

Dans les collines de Tanger, au centre de la forêt se dresse une demeure décatie : La Mansouria. Lina y vit avec son père Anis, sa grand-mère Amina, et la « bonne » Chinwiya. Le père et la fille ont une passion : les oiseaux. C’est l’été. Amina a accepté d’organiser une Noce pour la famille. Amina pousse sa famille à accepter une offre immobiliere qui les rendra tous milliardaires. Anis refuse de vendre. Pire : il renonce à son droit à la propriété. Il veut faire de sa part – une donation pour l’éternité aux oiseaux. Et soudain, le vent tourne : Un premier feu, dont on ignore l’origine, part des collines. Une pluie d’oiseaux s’abat sur la forêt…

Birdland
Maroc, 2023
De Leïla Kilani

Durée : 2h07

Sortie : 24/04/2024

Note :

NID-DE-POULE

Remarquée il y a plus de dix ans avec sa première fiction, le terrible Sur la planche, la Marocaine Leila Kilani est de retour avec un nouveau long métrage intitulé Indivision (autrefois nommé Birdland), généreusement dévoilé en compétition au Festival de Rotterdam. Il s’agit d’un récit familial certes ambitieux mais pour le moins maladroit et opaque, qui s’étale avec une grande auto-complaisance sur plus de deux heures. Laid, incompréhensible et ringard, Indivision part dans tous les sens jusqu’à en être risible. Le film a pour lui une certaine folie sans garde-fou et ne semble pas se soucier de plaire, ce qui peut constituer de précieuses qualités. Le résultat, à nos yeux, est hélas une bouillie pédante incapable de raconter quoi que ce soit par l’image.

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par Nicolas Bardot

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