Festival de Gérardmer | Critique : Aquaslash

Meurtre, mystère et bikinis sont au rendez-vous lors d’un weekend bien arrosé au parc aquatique Wet Valley, où les jeunes diplômés survoltés du lycée Valley Hills s’envoient en l’air sans se soucier qu’un fanatique des lames de rasoir prépare une surprise tranchante aux participants du Seasnake, la course annuelle de glissades. Attention de ne pas y perdre la tête…

Aquaslash
Canada, 2019
De Renaud Gauthier

Durée : 1h12

Sortie : –

Note :

ET PLOUF

En matière de fun, on attendait beaucoup d’Aquaslash, nouveau long métrage du Canadien Renaud Gauthier. Réalisateur du réjouissant Discopath, le cinéaste farceur avait entre les mains un pitch en or avec son parc aquatique sur lequel plane une terrible menace horrifique. Une joyeuse charcuterie façon Piranha 3D en vue ? Le film s’ouvre par une scène prototype de slasher qui met Aquaslash sur les rails de la généreuse parodie et puis… pas grand chose.

Aquaslash nous a semblé confondre le fait de créer une attente/construire un récit et jouer avec la montre. Comme si, au stade et avec une bière à la main, l’équipe de foot passait 90% du temps sur la pelouse à défendre. Le long métrage est littéralement basé sur une idée – une mise à mort, qui aura lieu pendant quelques minutes du film. Le reste est dédié à des dialogues de soap pas particulièrement hilarants, et à du filmage de seins et de culs (tous les lycéens ont été diplômés à l’école du Club Med Gym), le tout dans une atmosphère d’hommage 80s pas très inspirée. Lorsqu’il est vraiment (volontairement) bête, Aquaslash peut être drôle, mais rarement on aura vu un long métrage (d’1h12) se cacher aussi peu d’être en fait un court rafistolé.

| Suivez Le Polyester sur Twitter, Facebook et Instagram ! |

par Nicolas Bardot

Partagez cet article