5 films à surveiller au FIFIB 2019

La 8e édition du Festival International du Film Indépendant de Bordeaux, le FIFIB, vient de s’ouvrir. Le festival se déroulera jusqu’au 21 octobre. Natacha Seweryn et Edouard Waintrop sont les nouveaux programmateurs du festival. Quels seront les temps forts de cette édition ? Roxane Mesquida, James Gray, Zal Batmanglij et Alejandro Jodorowsky seront les invités d’honneur de cette édition et des rétrospectives seront organisées. Une Carte Blanche sera offerte au génial auteur de BD Charles Burns. Côté avant premières, nous vous proposons de surveiller les 5 films ci-dessous…

Énorme, Sophie Letourneur (Compétition française)
Le pitch : un couple fusionnel ne vit que pour la musique, jusqu’au jour où l’homme désire avoir un enfant, mettant en péril leur équilibre.
Pourquoi il faut le voir : C’est la première mondiale du nouveau film de la réalisatrice de La Vie au ranch, des Coquillettes et de Gaby Baby Doll qui nous avaient charmés. Avec, entre autres, Marina Foïs.

The Ground Beneath My Feet, Marie Kreutzer (Compétition internationale)
Le pitch : Alors qu’elle n’a pas encore 30 ans, Lola contrôle sa vie personnelle et sa vie professionnelle avec la même impitoyable efficacité. Personne n’est au courant du fait que sa sœur Conny est mentalement instable. Quand un événement tragique force Conny à revenir dans la vie de Lola et que ses secrets commencent à être dévoilés, Lola se retrouve en difficulté…
Pourquoi il faut le voir : C’est un portrait sociétal d’une véracité anxiogène qui observe la frontière invisible entre la folie et la raison. Porté par la prestation de Valerie Pachner (également à l’affiche du prochain Terrence Malick, Une vie cachée), ce film figurait en compétition à la Berlinale.

Ma nudité ne sert à rien, Marina de Van (Compétition Contrebandes)
Le pitch : Paris, de nos jours. Marina de Van bataille avec ses relations sentimentales, sa propre image et sa nudité à une époque où les applis de rencontres et les échanges en ligne sont légion.
Pourquoi il faut le voir : Un étrange film par la réalisatrice de Dans ma peau : comme un journal intime dont l’héroïne pourrait porter un masque, dans un long métrage qui pousse le réel jusqu’au romanesque.

Swallow, Carlo Mirabella-Davis (Hors compétition)
Le pitch : Hunter semble mener une vie parfaite aux côtés de Richie, son mari qui vient de reprendre la direction de l’entreprise familiale. Mais dès lors qu’elle tombe enceinte, elle développe un trouble compulsif du comportement alimentaire, caractérisé par l’ingestion d’objets dangereux…
Pourquoi il faut le voir : Une fable qui laisse une place précieuse au mystère, au malaise, et qui a plus d’un tour dans son sac. L’une des révélations de l’année, rehaussée par la prestation sensible et intense de Haley Bennett.

Technoboss, João Nicolau (Compétition internationale)
Le pitch : la retraite arrive bientôt pour Luís Rovisco, un directeur des ventes excentrique à la solidité morale inébranlable. Les chansons qu’il invente tous les jours résolvent à chaque fois les obstacles qu’il rencontre dans sa vie tumultueuse. Mais devant Lucinda, la réceptionniste de l’hôtel Almadrava, il se retrouve à chanter un air bien différent…
Pourquoi il faut le voir : C’est l’un des buzz du dernier Festival de Locarno, par un cinéaste portugais dont on avait aimé les précédents longs métrages dont l’attachant John From.

Le site du festival

Nicolas Bardot

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