Shakedown est le premier long métrage de l’Américaine Leilah Weinraub. Ce documentaire, dévoilé en début d’année à la Berlinale, est auréolé d’un bon buzz. Il a été doublement cité parmi les meilleurs films de l’année dans notre dossier L’année ciné 2018 par ceux qui l’ont faite. Retrouvez notre dossier spécial.
Le pitch : Shakedown était un cycle de soirées lancées par et pour des femmes afro-américaines à Los Angeles, animé par des spectacles de Go-Go dancing et de striptease pour la scène underground lesbienne. Ronnie Ron – butch assumée – créait, produisait et présentait de nouvelles soirées, inspirées par celles de la transsexuelle Mahogany – figure de proue du milieu – qui, dès la fin des années 1980, organisait des soirées strip queer et des ballrooms pour le public non hétérosexuel. Lors de ces évènements, le public majoritairement féminin du hood glissait des billets de banque dans les sous-vêtements des danseuses, tout en célébrant la sexualité lesbienne aux sons rythmés du hip-hop. Cette chronique intime révèle au travers d’interviews et de scènes de vie, les coulisses de ce qui était bien plus qu’un simple club de striptease…
A l’origine de ce long métrage, il y a un court du métrage du même nom projeté dans le cadre de la Biennale du Whitney Museum, à New York. Shakedown n’a pas encore été montré en France. Pour patienter, découvrez des premières images dans notre galerie.
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Par Nicolas Bardot